Cliquer ici pour consulter le rapport
Présentation du projet
Ce rapport documente le projet « La nature au fil de l’eau », présenté à la Fondation de la faune du Québec (FFQ) dans le cadre du programme Mise en valeur de la biodiversité en milieu agricole avec le soutien financier du programme Protection des milieux humides et hydriques (PRMHH) de la MRC d’Acton. Le projet a été réalisé par La Corporation de développement de la rivière Noire (CDRN) sous la supervision de Julie Perreault.
L’objectif principal était la restauration et l’aménagement de bandes riveraines et de haies brise-vent sur plusieurs sites agricoles pour soutenir et mettre en valeur la biodiversité.
Qu’est-ce qu’une bande riveraine ?
Une bande riveraine est une zone végétalisée située en bordure d’un cours d’eau (rivière, ruisseau, lac, etc.). Elle est constituée d’arbres, d’arbustes et de plantes herbacées qui jouent un rôle écologique essentiel.
Utilité des bandes riveraines
- Protection contre l’érosion : Les racines des plantes stabilisent les sols et limitent l’effondrement des berges.
- Filtration des polluants : Elles réduisent le ruissellement des sédiments, pesticides et engrais vers les cours d’eau.
- Amélioration de la biodiversité : Elles servent d’habitat pour de nombreuses espèces animales et végétales.
- Régulation du climat local : Elles réduisent l’effet des vents et aident à maintenir une température stable dans les écosystèmes aquatiques.
- Amélioration de la qualité de l’eau : Elles réduisent l’apport en nutriments excessifs, limitant ainsi la prolifération des algues et autres déséquilibres écologiques.
Ce projet contribue donc directement à la protection de l’environnement en intégrant ces principes dans des zones agricoles stratégiques.
Bilan total du projet
- Superficie totale restaurée : 5 100 m²
- Longueur totale des aménagements : 1 200 m
- Nombre total de végétaux plantés :
- Arbres : 239
- Arbustes : 1 777
Conclusion
Le projet a permis une restauration significative des milieux riverains et la plantation de nombreuses espèces indigènes malgré quelques ajustements dus aux contraintes du terrain et aux exigences des programmes de financement. L’initiative contribue à la protection de la biodiversité et à l’amélioration des conditions écologiques des terres agricoles impliquées.